Aparté avec le bourgmestre

En tant qu’étudiante en communication effectuant un stage à “L’Espiègle”, j’ai eu l’occasion de faire de nombreuses rencontres et de mettre en pratique mes compétences, ce qui m’a enrichie sur le plan personnel et professionnel. Cette expérience m’a également permis d’interviewer le Bourgmestre de Pepinster. 

Je tiens à remercier l’équipe de “L’Espiègle” pour sa disponibilité, ainsi que Monsieur Godin pour avoir accordé un peu de son précieux temps.

Chaque habitant de Pepinster a un avant et un après la tragédie du 14 juillet 2021. Le bourgmestre Philippe Godin de juin 2021 n’existe plus, il a laissé la place à celui qui, depuis, fait face aux dégâts causés par la nature et aux problèmes imprévus auxquels il ne pensait jamais être confronté : la détresse, le désespoir et le désarroi des citoyens, en passant de maison en maison. D’histoire en histoire, l’ampleur du drame de chacun, jour et nuit, l’empêche de dormir pendant huit jours, et désormais, sa famille et ses amis ne le reconnaissent plus. Et pourtant, il doit être rassurant pour ses citoyens qui comptent sur lui.
Malgré tout, il a fallu agir rapidement et efficacement pour restaurer un semblant de normalité. Nettoyer les rues, trouver de l’eau potable, de la nourriture, et rétablir les moyens de communication avec l’extérieur alors que l’électricité était indisponible pour recharger les téléphones et qu’il fallait monter sur les hauteurs pour avoir un peu de réseau.
L’extrême urgence, le jour même, résidait dans la perte des pièces d’identité et des médicaments. Il était nécessaire d’obtenir rapidement des attestations rédigées par le Bourgmestre pour confirmer que certains citoyens étaient effectivement sinistrés.
Aujourd’hui, c’est un homme déterminé, résolument tourné vers l’avenir qui fait le point sur sa vision idéale de Pepinster.
Il est évident que la situation budgétaire de la ville a été affectée et que les moyens financiers sont limités. Malgré cela, des changements doivent être apportés en réponse aux dommages causés par les inondations.
À commencer par le rachat des maisons, en particulier le long de la Vesdre et de la confluence Vesdre-Hoëgne, afin de libérer de l’espace pour l’eau. 

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