CARNAVAL par Francis Balthasar.

Le mot CARNAVAL apparaît sous cette forme en français en 1549. Il vient de l’italien CARNAVALE, mot latin formé de “viande” et de levare “enlever”. Il signifie donc littéralement “entrée en Carême”. C’est une imitation, un reste de fêtes populaires païennes des anciens comme les bacchanales, les luppercales, les saturnales, la fête des fous, de l’âne, etc.
Ces fêtes travesties étaient destinées à célébrer la divinité, la toute puissance, la force, le fécondant BACCHUS.
Cela donnait lieu à de véritables orgies et souvent le départ de vengeances, de vols et d’assassinats.
Le clergé a essayé de les supprimer mais en vain.
Devant cet échec, l’Eglise codifia ces festivités.

Dans le christianisme, le carnaval marque la dernière occasion de célébration des aliments gras et autres avant le début du Carême. Traditionnellement, pendant le Carême, aucune fête ne doit avoir lieu, et les gens doivent s’abstenir de manger des aliments riches. Dans les jours précédant le Carême, il y aurait lieu de consommer tous les éléments et boissons riches en graisse, en sucre ou aux oeufs. La tradition de cette consommation importante d’aliments avant le début du Carême serait censée être à l’origine du carnaval.

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