Les Gardiens de la Mémoire CCJ – Les horloges et horlogers – par Francis Balthasar (1ère partie)

La première trace de mesure du temps solaire qui a été largement utilisé dans l’Antiquité est le cadran solaire. Bien construit il peut mesurer l’heure locale avec une précision honorable.
Cependant les limites pratiques (fonctionnement en journée et nécessité que le soleil brille) ont encouragé d’autres techniques.
Pourtant cette antique mesure est présente chez nous.
En 2010, au centre sportif de Wegnez (le Paire), un ensemble de trois cadrans solaires ont été conçus.
Deux cadrans sont verticaux : l’un est oriental et donne les heures du matin tandis que l’autre est occidental et donne les heures de l’après-midi. Au sol, on découvre un cadran où l’observateur peut voir sa propre ombre lui indiquer l’heure.
Après le cadran est venue l’horloge à eau connue sous le nom de CLEPSYDRE qui est le plus ancien des instruments de mesure du temps indépendants du soleil.
La clepsydre est plutôt imprécise en raison de l’écoulement du liquide.
Au Moyen-Âge, l’horloge à feu est utilisée. Les baguettes d’encens et les bougies qui brûlent à des vitesses relativement prévisibles, sont utilisées. Elles laisseront leur place aux lampes à huile suivant le même principe au 19e siècle.
Il y a eu le sablier mentionné du XIIIe siècle au XIVe siècle.
Les sabliers ne contenaient pas du sable ordinaire mais un mélange de poudre de marbre calciné, de coquilles d’oeufs pulvérisées et de plomb ou de zinc.
Au Moyen-Âge, le temps et la vie sociale sont également rythmés par la sonnerie des cloches.
Au 17ème siècle, Galilée invente le pendule oscillant qui conduira au pendule à balancier.
Les grandes horloges, richement ciselées, font alors leur apparition dans les demeures aristocratiques.
Le Hollandais Christian HUYGENS invente le ressort à spirale en 1675 qui permet de supprimer le balancier et de réduire la taille des horloges.