Quand on s’appelle Hardy sur le plateau de Herve, dans la vallée de la Vesdre et le bassin liégeois, le prénom n’arrive pas à faire la différence tant nous sommes nombreux à porter les mêmes nom et prénom. D’où nécessité d’un pseudonyme, dont le choix restera une devinette.
Né sous le Jonckay, face à la Textile de Pepinster où son grand-père était menuisier, MacQuidam est un indigène véritable, malgré ses pérégrinations.
Des études désordonnées et convulsives l’ont fait passer par Saint-Luc à Liège, où, plutôt dilettante, il a cependant appris à dessiner avec René Cabodi et à composer l’abstraction avec André Blank, deux toutes grandes pointures dont l’empreinte est restée durable dans son esprit.
Après une vie professionnelle internationale mouvementée, il a ressenti le besoin de recommencer à dessiner, comme on subit une démangeaison. Un passage à l’Académie de Verviers et des cours de dessin d’observation au Centre Culturel de Dison l’ont remis à jour.
Admirateur sincère de l’homme des cavernes qui tirait un maximum des moyens crûment élémentaires dont il disposait, MacQuidam se régale des situations où il peut faire la caricature de quelqu’un en quelques traits et quelques secondes : c’est ce qu’il appelle le « trait vérité », comme il en a fait en 2014 Place Verte à Verviers où lors de répétitions de danses hip-hop au Centre Culturel de Dison. « Tu es un bâcleur », lui a dit un ami « mais tu es un bon bâcleur, parce que tu vas à l’essentiel ».

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